Les impacts de l’érosion

Le phénomène d’érosion modifie la forme et l’hydrologie des milieux, et provoque parfois des mouvements de terrain. Les conséquences peuvent être lourdes pour la biodiversité comme pour la sécurité de tous à proximité directe des milieux. L’érosion entraîne également une dégradation de la qualité de l’eau, provoquée par les matières en suspension.

L’érosion

Les milieux aquatiques et les sols subissent une érosion naturelle qui emporte les sols et les roches qui les composent sous l’effet du vent, de l’écoulement de l’eau et de la gravité. Part du fonctionnement naturel des milieux, l’érosion façonne et fait évoluer les paysages. Ce phénomène est susceptible d’être accentué fortement par les activités humaines et les aménagements, et peut se manifester de manière violente.

Les introductions d’espèces potentiellement invasives

Les espèces introduites en dehors de leur aire de répartition deviennent parfois envahissantes. Elles peuvent alors avoir des conséquences sur la biodiversité aquatique et le fonctionnement des milieux, et nuire à la santé, à la sécurité ou aux différents usages. Difficiles à éradiquer lorsqu’elles sont implantées, leur lutte passe surtout par la prévention de leur introduction et la mise en place de systèmes de détection précoce.

Pêche, chasse et autres prélèvements d’espèces

Professionnelles comme de loisirs, les activités de pêche et de chasse impliquent des prélèvements d’espèces dans le milieu naturel, auxquels s’ajoutent des captures involontaires et accidentelles. Ces prélèvements peuvent conduire à une surexploitation des espèces, comme dans le cas de la surpêche, et même aller jusqu’à entraîner la disparition de certaines d’entre elles.

Lutter contre la pollution de l’eau

La réduction de la pollution des eaux passe essentiellement par l’application de bonnes pratiques par les usagers de l’eau et des milieux aquatiques sur tout le bassin versant. Les objectifs sont multiples : privilégier les activités les moins polluantes, améliorer les usages pour diminuer la quantité de substances utilisées ou rejetées, mais aussi intercepter les flux de polluants dans le bassin versant.

La pollution de l’eau et des milieux

Les activités humaines peuvent conduire à l’introduction de nombreuses substances polluantes dans l’eau et les milieux aquatiques, soit par rejet direct dans l’eau dans le cas des pollutions ponctuelles, soit par une pollution diffuse de tout le bassin versant. En conséquence, la qualité de l’eau et des milieux aquatiques se dégrade.

Prévenir et gérer les situations de crise

Les économies d’eau permettent à chacun de contribuer à réduire l’impact des prélèvements d’eau sur la ressource. Une réglementation spécifique comprenant un système de déclaration et de demande d’autorisation, permet de les encadrer. Elle fournit aussi des outils pour mettre en œuvre une gestion quantitative équilibrée, et prévoit un dispositif spécifique en cas de crise.

Les impacts potentiels des prélèvements d’eau

Les prélèvements d’eau sont susceptibles d’accentuer le manque d’eau, notamment pendant les périodes où l’eau est naturellement plus rare, en abaissant encore le niveau des rivières ou des nappes. Les forages dans les eaux souterraines peuvent aussi provoquer une dégradation de leur qualité, par intrusion saline ou par contamination chimique.