Pêche, chasse et autres prélèvements d’espèces

Professionnelles comme de loisirs, les activités de pêche et de chasse impliquent des prélèvements d’espèces dans le milieu naturel, auxquels s’ajoutent des captures involontaires et accidentelles. Ces prélèvements peuvent conduire à une surexploitation des espèces, comme dans le cas de la surpêche, et même aller jusqu’à entraîner la disparition de certaines d’entre elles.

Lutter contre la pollution de l’eau

La réduction de la pollution des eaux passe essentiellement par l’application de bonnes pratiques par les usagers de l’eau et des milieux aquatiques sur tout le bassin versant. Les objectifs sont multiples : privilégier les activités les moins polluantes, améliorer les usages pour diminuer la quantité de substances utilisées ou rejetées, mais aussi intercepter les flux de polluants dans le bassin versant.

La pollution de l’eau et des milieux

Les activités humaines peuvent conduire à l’introduction de nombreuses substances polluantes dans l’eau et les milieux aquatiques, soit par rejet direct dans l’eau dans le cas des pollutions ponctuelles, soit par une pollution diffuse de tout le bassin versant. En conséquence, la qualité de l’eau et des milieux aquatiques se dégrade.

Prévenir et gérer les situations de crise

Les économies d’eau permettent à chacun de contribuer à réduire l’impact des prélèvements d’eau sur la ressource. Une réglementation spécifique comprenant un système de déclaration et de demande d’autorisation, permet de les encadrer. Elle fournit aussi des outils pour mettre en œuvre une gestion quantitative équilibrée, et prévoit un dispositif spécifique en cas de crise.

Les impacts potentiels des prélèvements d’eau

Les prélèvements d’eau sont susceptibles d’accentuer le manque d’eau, notamment pendant les périodes où l’eau est naturellement plus rare, en abaissant encore le niveau des rivières ou des nappes. Les forages dans les eaux souterraines peuvent aussi provoquer une dégradation de leur qualité, par intrusion saline ou par contamination chimique.

Limiter les impacts de l’artificialisation

Éviter d’aménager les milieux et les sols est le meilleur moyen de limiter les impacts de l’artificialisation. Lorsque les aménagements sont indispensables, ils doivent se faire avec les méthodes les moins impactantes possibles. Les sols artificialisés peuvent faire l’objet d’une désimperméabilisation pour améliorer l’infiltration de l’eau. La restauration des milieux est aussi possible.

Les impacts de l’artificialisation sur l’eau et les milieux aquatiques

L’artificialisation des milieux et des sols conduit à une altération de leur fonctionnement naturel, et à une modification du parcours de l’eau dans le bassin versant. Ces modifications ne sont pas sans impact sur la biodiversité et les usages de l’eau, notamment en raison d’une accentuation des risques d’inondation, de sécheresse et d’érosion. La qualité de l’eau est aussi affectée.