Barge porte-conteneurs et pousseur Cetus sur la Seine
© Remi Jouan / Wikimedia - CC BY-SA 3.0
Le transport fluvial et maritime
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Les sites de données
La banque nationale des prélèvements quantitatifs en eau (BNPE) recense les informations sur les prélèvements sur la ressource en eau en France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer.
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Le transport par bateau, un héritage du Moyen-Âge
Le transport fluvial s’est développé au Moyen-Âge pour le commerce des biens lourds : pierres pour la construction, vin, etc.
Ces marchandises étaient transportées par bateau sur les fleuves et les rivières dont la navigation était possible. Vers l’aval, le transport était aidé par le courant. La remontée des bateaux vers l’amont, plus compliquée, était réalisée par halage, c’est-à-dire en tirant l’embarcation depuis un chemin longeant la rivière.
Transport de marchandises en gabare sur la Loire au XVIIIe siècle
© Wikimedia - CC0
L’aménagement des cours d’eau, pour en faciliter la navigation, ainsi que la construction d’écluses et de canaux, ont permis le développement de la batellerie - l’activité professionnelle de transport fluvial. Au XIXe siècle, la forte demande en charbon a conduit à la densification du réseau de voies navigables du nord de la France, où se situent majoritairement les mines.
À partir des années 1970, le transport fluvial a connu un déclin important, lié aux évolutions de l’économie et à une perte de compétitivité de ce mode de transport : déclin des transports de marchandises lourdes et priorité à la rapidité de l’acheminement notamment. Néanmoins, en raison de son intérêt pour sa plus faible consommation d’énergie par rapport aux autres moyens de transport de marchandises, le transport fluvial progresse depuis 1995 (d’après Ministère en charge de l’écologie).
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Les voies navigables, théâtre du transport fluvial
Aujourd’hui, les voies navigables de France appartiennent au domaine public fluvial (DPF). Constituées de rivières naturelles, de rivières canalisées et de canaux artificiels, les voies navigables couvrent un linéaire de 8500 km comprenant des centaines d’ouvrages dédiés à la navigation, telles que les écluses (d’après Ministère en charge de l’écologie).
Les voies navigables se composent d’un réseau “magistral” dédié au transport de marchandises, et d’un réseau “régional”, plus petit, davantage dédié au tourisme. Le transport fluvial s’effectue sur des bateaux dont la forme est adaptée à la navigation en rivière et en canal, telles que les péniches. Une grande partie de ce réseau est géré par l’établissement Voies navigables de France (VNF).
Transport de charbon par péniche sur la Seine
© Wikimedia - CC BY-SA 3.0
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Le transport maritime en mer et sur la côte
Le transport maritime représente 80 % des échanges mondiaux de marchandises (d’après Ministère en charge de l’écologie). Si ce trafic a lieu à travers les mers et les océans, il s’appuie sur les ports maritimes localisés sur le littoral ou - plus rarement - sur les fleuves à l’intérieur des terres (c’est par exemple le cas du port maritime de Rouen).
Les navires de transport maritime sont beaucoup plus grands, et généralement spécialisés dans le transport d’un type de marchandises : porte-conteneurs, vraquiers pour les matériaux ou les céréales, pétroliers pour le fuel, etc. Ils fréquentent les eaux côtières et parfois les voies navigables fluviales pour atteindre les ports.
Navire remontant la Seine entre le Havre et Rouen
© Frédéric Bisson / Flickr - CC BY 2.0