Limiter les impacts de l’artificialisation

Éviter d’aménager les milieux et les sols est le meilleur moyen de limiter les impacts de l’artificialisation. Lorsque les aménagements sont indispensables, ils doivent se faire avec les méthodes les moins impactantes possibles. Les sols artificialisés peuvent faire l’objet d’une désimperméabilisation pour améliorer l’infiltration de l’eau. La restauration des milieux est aussi possible.

Les impacts de l’artificialisation sur l’eau et les milieux aquatiques

L’artificialisation des milieux et des sols conduit à une altération de leur fonctionnement naturel, et à une modification du parcours de l’eau dans le bassin versant. Ces modifications ne sont pas sans impact sur la biodiversité et les usages de l’eau, notamment en raison d’une accentuation des risques d’inondation, de sécheresse et d’érosion. La qualité de l’eau est aussi affectée.

L’artificialisation des milieux aquatiques

Pour permettre ou faciliter certains usages, des aménagements des milieux aquatiques sont réalisés. Ils impliquent notamment la modification des caractéristiques morphologiques et hydrologiques des milieux, provoquant alors une artificialisation plus ou moins forte. Dans le bassin versant, ce phénomène est aussi à l’œuvre à l’échelle des sols.

Les pressions et les risques dans les milieux aquatiques

Les activités humaines génèrent des pressions variées sur l’eau et les milieux aquatiques, susceptibles d’affecter leur qualité, leur fonctionnement naturel et la biodiversité. Ces pressions peuvent impacter les infrastructures humaines, la santé et la sécurité des personnes, notamment lorsqu’elles aggravent les risques naturels.

Le prix de l’eau

L’eau est un bien commun, mais les services qui permettent de la rendre potable, de la distribuer, puis de l’épurer après utilisation ont un coût. Pour cette raison, l’eau potable est facturée aux abonnés du service d’eau, et l’argent ainsi collecté couvre le coût des services. Son prix varie sur le territoire en fonction de nombreux paramètres.

L’assainissement des eaux usées domestiques

Pour être rejetées dans les milieux aquatiques sans provoquer de pollution, les eaux usées issues des zones d’habitation doivent être épurées. Réalisée en station d’épuration en zone d’assainissement collectif, ou grâce à des dispositifs autonomes en zone d’assainissement non collectif, l’épuration permet d’éliminer les matières solides et les substances dissoutes dans les eaux usées.

L’alimentation en eau potable

Du point de prélèvement jusqu’au robinet de l’abonné, le service d’eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d’une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine. La surveillance réalisée montre que l’eau potable distribuée est de bonne qualité.

Les services publics d’eau et d’assainissement

De la responsabilité de la commune ou de l’intercommunalité, les services d’eau et d’assainissement couvrent la distribution d’eau potable aux abonnés du service d’eau, ainsi que la collecte et l’épuration des eaux usées que ces abonnés produisent. Différents modes de gestion des services sont possibles, les collectivités pouvant avoir recours à un intervenant extérieur.

L’eau potable et l’assainissement

Les étapes réalisées en amont de la distribution d’eau potable et après son utilisation constituent le petit cycle de l’eau. Avant utilisation, la potabilisation permet d’obtenir une eau sans risque pour la santé et de l’acheminer jusqu’au robinet. Après utilisation, la collecte et l’épuration des eaux usées permet de rejeter dans les milieux une eau propre sans les impacter.