
Limiter les impacts liés au transport
Le transport fluvial et maritime peut impacter le niveau des ressources en raison des prélèvements d’eau ou la qualité des milieux recevant les rejets et subissant les aménagements. L’application de bonnes pratiques participe à la prévention de ces impacts potentiels, qui justifient par ailleurs l’existence d’une réglementation spécifique aux deux types de transport.
Le transport fluvial et maritime dans le cycle de l’eau
Contrairement au transport maritime, le transport fluvial peut nécessiter des prélèvements d’eau pour alimenter les canaux artificiels. L’eau ainsi prélevée dans des rivières est restituée intégralement au milieu naturel. Les seuls rejets impliqués par le transport fluvial et maritime sont les eaux usées des équipages, mais des rejets accidentels peuvent survenir. Par ailleurs, les activités de transport s’accompagnent d’une modification parfois forte des milieux.
Le transport fluvial et maritime
Le transport de marchandises et de personnes par bateau est une activité historique qui s’est fortement développée au siècle dernier. Le transport fluvial se fait sur les voies navigables, constituées de canaux et de rivières canalisées. Intervenant en pleine mer, le transport maritime reste connecté aux eaux côtières par les ports implantés sur le littoral.
Limiter les impacts liés à la pêche professionnelle et l’aquaculture
Les activités de pêche et d’aquaculture peuvent impacter les populations d’espèces ou la qualité des milieux. L’application de bonnes pratiques par les pêcheurs et les aquaculteurs participe à la prévention de ces impacts potentiels, qui justifient par ailleurs l’existence d’une réglementation spécifique à la pêche et à l’aquaculture.
La pêche professionnelle et l’aquaculture dans le cycle de l’eau
Les prélèvements d’eau pour la pêche professionnelle et l’aquaculture sont très restreints. En revanche, ces activités impliquent des captures d’espèces en grande quantité. Les rejets d’eau effectués dans la nature ne concernent a priori que les élevages en bassin, mais ils peuvent être concentrés en aliments et médicaments destinés aux poissons. Ces activités peuvent aussi être à la source de déchets aquatiques et marins.
La pêche professionnelle et l’aquaculture
La pêche professionnelle et l’aquaculture sont des activités historiques qui se sont fortement développées au XXe siècle. De nombreux types de pêches se pratiquent dans les eaux douces et en mer. Les activités aquacoles - essentiellement la pisciculture et la conchyliculture - s’effectuent sur le littoral mais aussi en bassins d’eau douce et en étangs.
Limiter les impacts liés à l’agriculture
Les activités agricoles peuvent impacter le niveau des ressources en eau ou la qualité des milieux recevant les rejets d’eaux épurées. L’application de bonnes pratiques agricoles participe à la prévention de ces impacts potentiels, qui justifient par ailleurs l’existence d’une réglementation spécifique aux usages agricoles.
L’agriculture dans le cycle de l’eau
Puisée dans les eaux de surface ou les eaux souterraines, les volumes d’eau utilisés en agriculture le sont majoritairement pour l’irrigation. Les eaux usées issues des exploitations ne peuvent pas être rejetées telles quelles après utilisation : elles doivent être traitées pour protéger les milieux aquatiques. Les activités agricoles conduisent par ailleurs à l’aménagement de certains milieux aquatiques et modifient le cycle naturel de l’eau.
L’agriculture
Indispensable à la vie des animaux et des végétaux, l’eau douce est un élément central pour l’agriculture. Elle est principalement utilisée pour l’alimentation du bétail et l’irrigation, mais d’autres usages agricoles la mobilisent également. Par ailleurs, au delà de la ressource en eau elle-même, les milieux aquatiques sont aussi directement utilisés pour l’agriculture.
Limiter les impacts liés à la production d’électricité
Le refroidissement des centrales peut impacter le niveau des ressources en eau ou la qualité des milieux recevant les rejets d’eaux après utilisation. De même, l’implantation de barrages hydroélectriques peut entraîner une dégradation de la qualité de l’eau et de la morphologie des milieux. Ces impacts potentiels justifient l’existence d’une réglementation spécifique.