Prévenir le risque d’inondation et de submersion marine

La prévention du risque d’inondation s’appuie sur l’information des populations et leur éducation à la gestion de crise, mais aussi la prévision des inondations et les mesures de protection directe des personnes et des biens. Néanmoins, la solution la plus efficace demeure de favoriser l’infiltration et la rétention de l’eau dans tous le bassin versant.

Les inondations et les submersions marines

Les inondations et les submersions marines sont les risques naturels qui concernent le plus grand nombre de personnes en France. Phénomène saisonnier qui trouve sa source dans des précipitations soutenues et durables, l’inondation peut aussi venir de la mer ou des eaux souterraines. Ce risque naturel peut être fortement accentué par les activités humaines et les aménagements.

Anticiper la sécheresse et s’adapter à ses conséquences

La prévision de la sécheresse s’appuie sur les suivis hydrologiques et météorologiques disponibles, mais reste difficile. Le principal levier d’action est l’encadrement des prélèvements d’eau, mais il est aussi possible de favoriser les capacités naturelles des milieux à retenir l’eau. À moyen terme, l’adaptation au changement climatique semble indispensable face à des sécheresses qui deviendront de plus en plus fréquentes.

Les impacts de la sécheresse

Les épisodes de sécheresse ont de multiples impacts sur les milieux aquatiques, consécutifs à la baisse des niveaux d’eau. La biodiversité est directement touchée, et souffre aussi de la détérioration de la qualité de l’eau suite à l’échauffement et à la moindre dilution des pollutions. Les usages qui dépendent d’un niveau d’eau suffisant peuvent être fortement impactés.

La sécheresse

La sécheresse est un phénomène naturel qui survient à la suite d’une période prolongée sans précipitations, généralement en période estivale. Les milieux aquatiques comme les sols peuvent être affectés par ce manque d’eau temporaire, dont l’intensité est susceptible d’être accentué par les activités humaines.

Limiter l’érosion et ses conséquences

La lutte contre l’érosion et ses conséquences passe par la protection des sols dans tout le bassin versant, en agissant notamment sur le ruissellement. Les aménagements susceptibles d’accentuer le phénomène doivent être limités au minimum, ce qui justifie une réglementation à leur égard. Les mouvements de terrain et l’érosion côtière font en outre l’objet de préventions spécifiques pour réduire les risques qu’ils représentent.

Les impacts de l’érosion

Le phénomène d’érosion modifie la forme et l’hydrologie des milieux, et provoque parfois des mouvements de terrain. Les conséquences peuvent être lourdes pour la biodiversité comme pour la sécurité de tous à proximité directe des milieux. L’érosion entraîne également une dégradation de la qualité de l’eau, provoquée par les matières en suspension.

L’érosion

Les milieux aquatiques et les sols subissent une érosion naturelle qui emporte les sols et les roches qui les composent sous l’effet du vent, de l’écoulement de l’eau et de la gravité. Part du fonctionnement naturel des milieux, l’érosion façonne et fait évoluer les paysages. Ce phénomène est susceptible d’être accentué fortement par les activités humaines et les aménagements, et peut se manifester de manière violente.

Les introductions d’espèces potentiellement invasives

Les espèces introduites en dehors de leur aire de répartition deviennent parfois envahissantes. Elles peuvent alors avoir des conséquences sur la biodiversité aquatique et le fonctionnement des milieux, et nuire à la santé, à la sécurité ou aux différents usages. Difficiles à éradiquer lorsqu’elles sont implantées, leur lutte passe surtout par la prévention de leur introduction et la mise en place de systèmes de détection précoce.