L’année hydrologique 2021-2022 a été marquée par la sécheresse. Le cumul des pluies a été déficitaire de près de 25 % en moyenne, sur l’ensemble du pays. Cette année hydrologique se classe ainsi au deuxième rang des années hydrologiques les moins pluvieuses depuis 1959.
L’hiver et le printemps ont été peu arrosés sur la plupart des régions. La sécheresse des sols superficiels est devenue la plus sévère jamais enregistrée en France durant l’été. L’humidité des sols superficiels a atteint un niveau record de faible humidité au niveau national durant quarante-huit jours de mi-juillet à mi-septembre.
Cette année hydrologique a été marquante au niveau de l’intensité et de la durée de la sécheresse des nappes. La recharge a été très déficitaire sur une grande partie du territoire pendant l’automne et l’hiver. Celle-ci s’est terminée précocement avec 2 à 3 mois d’avance. La situation s’est dégradée tout au long de l’année hydrologique. L’étiage 2022 a été particulièrement sévère, avec des niveaux très bas à autour des normales.
Les premiers assecs et ruptures d’écoulement sont observés, dès fin mai. Leurs nombres augmentent ensuite jusqu’en fin août pour atteindre 43% d’observations en assec ou en rupture d’écoulement. La situation des écoulements sur la période de fin mai à fin septembre 2022 est la plus critique jamais rencontrée depuis la mise en place du réseau Onde en 2012.
Les barrages ont commencé l’année avec des taux de remplissage à la baisse. En avril, la situation de remplissage des retenues était satisfaisante jusqu’à juin. En août, une nette baisse des volumes stockés était observée.