21 Mai 2021
Pluviométrie
Rivières et cours d’eau
Sécheresse
Précipitations
Dans la continuité du début du printemps, la France est restée sous l’influence de conditions anticycloniques une grande partie du mois. Les perturbations ont été peu fréquentes et généralement peu actives excepté sur la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. La pluviométrie a été déficitaire de 30 à 80 % sur une grande partie de l’Hexagone.
Titre
Bulletin de situation hydrologique de mai 2021
Type
Rapport
Direction de la publication
Office International de l'Eau (OIEau)
édition
Office International de l'Eau (OIEau)
Contribution
Office français de la biodiversité (OFB), Association pour la protection de la nappe phréatique de la plaine d’Alsace (Aprona), BRGM, Electricité de France (EDF), EPTB Loire, EPTB Seine Grands Lacs, Météo-France, Ministère de la Transition écologique et solidaire (Direction de l'eau et de la biodiversité), Voies navigables de France (VNF)
Date de publication
21 mai 2021Couverture spatiale
France
Couverture temporelle
01 avril 2021
-
30 avril 2021
Langue
FR
Nombre de pages
23
Mots-clés
retenue collinaire, barrage reservoir, secheresse, precipitation cumulee, precipitation mensuelle, debit, aquifere, karst, nappe alluviale, cours d'eau, restriction d'usage
Droits d'usage
Le déficit a même parfois dépassé 80% sur la pointe bretonne ainsi que du sud des Pays de la Loire à la Touraine et à la Gironde. En Corse, les précipitations ont été généralement déficitaires de plus de 20% mais localement excédentaires sur le sud de l’île. En revanche sur la région PACA, les cumuls de pluie, le plus souvent excédentaires, ont localement dépassé une fois et demie la normale. En moyenne sur le pays et le mois, le déficit* a été proche de 50%.
Sur les trois derniers mois, les sols se sont nettement asséchés sur l’ensemble du pays hormis en région PACA. Sur l’arc méditerranéen, la sécheresse se maintient et elle débute des Pays de la Loire et de la Touraine au Médoc.
En avril 2021, les tendances d'évolution sont à la baisse sur l’ensemble des nappes. Ce constat s’explique notamment par la sécheresse météorologique de ces dernières semaines mais est habituel à cette période de l’année. En effet, les pluies arrivant à s’infiltrer dans les sols sont absorbées par la végétation et n’atteignent que rarement les nappes.
La situation est satisfaisante, avec des niveaux proches à supérieurs aux moyennes mensuelles, sur les nappes de la craie et des formations tertiaires du Bassin parisien et d’Artois-Picardie ainsi que sur les nappes alluviales et du Plio-quaternaire du Bassin aquitain. La situation est moins favorable, avec des niveaux modérément bas à très bas, sur le reste du territoire. Le bénéfice de la recharge excédentaire hivernale a été estompé par les déficits pluviométriques de ces dernières semaines.
Concernant les cours d'eau, en avril, la baisse des débits s'est poursuivie sur l’ensemble du territoire. Les 2/3 sud du pays présentent maintenant des faibles débits avec une forte augmentation des stations présentant une hydraulicité inférieure à 40%.
Au 1er mai, le taux de remplissage des retenues a légèrement augmenté. Au 11 mai 2021, 11 départements ont mis en œuvre des mesures de restrictions des usages de l’eau. À titre de comparaison, sur la même période l’an passé, 6 départements étaient concernés par un arrêté préfectoral de limitation des usages, alors que 10 départements l’étaient en 2019.