Cette année hydrologique a été marquée par de forts contrastes sur tout le territoire avec notamment des valeurs débits de cours d’eau faibles à très faibles durant la période d’étiage et un épisode de sécheresse des sols superficiels qui s’est prolongé jusqu’en octobre 2020.
Le cumul de précipitations a été excédentaire de près de 10 % en moyenne sur la France, comparable à l’année hydrologique 2017-2018. La sécheresse des sols a été sévère sur l’année hydrologique sur une grande partie de la France.
Les températures très élevées durant l’été associées à un déficit estival sur certaines régions ont contribué à cette situation.
Grâce à une période de recharge hivernale excédentaire, les nappes d’eau souterraine ont pu atteindre des niveaux moyens généralement plus hauts que les normales annuelles sur la période de référence 1999-2020. Les niveaux extrêmes atteints à l’étiage 2020 sont restés généralement au-dessus des extrêmes normaux.
De forts contrastes dans les débits sont observés sur le territoire et malgré des valeurs proches des normales localement, dans l’ensemble les débits resteront faibles et ne reviendront aux valeurs attendues qu’en octobre 2020.
Les premiers assecs et ruptures d’écoulement sont observés dès fin mai et s’amplifient jusque fin août pour atteindre 35% d’observations en assec ou en rupture d’écoulement. Un début d’amélioration est noté fin septembre avec 29% des observations en assec ou en rupture d’écoulement.
Les barrages ont commencé l’année avec des taux de remplissage bas. Malgré une amélioration entre janvier et juillet, ils terminent l’année à des taux de remplissage inférieurs à 60% pour une majorité d’entre eux.