Cette année hydrologique a été marquée par la sécheresse observée dès le printemps dans le centre du pays. Cette sécheresse a perduré et s’est étendue au Nord-Est et au pourtour méditerranéen durant l’été.
Les cumuls de pluie ont été inférieurs à la normale tout au long de l’année, excepté en décembre 2018. Le déficit pluviométrique annuel s’élève à 20 % en moyenne sur la France. Les températures très élevées durant l’été associées à ce déficit ont contribué à l’assèchement des sols superficiels sur ces régions. La période de recharge hivernale, courte et peu arrosée, n’a pas permis de remplir les nappes d’eau souterraine. Des niveaux maxima bas par rapport aux normales sur la période de référence 1999-2019 ont été observés. Les niveaux sont restés bas toute l’année malgré une faible vidange estivale.
Tout comme les nappes, les débits sont globalement inférieurs aux normales sur l’ensemble de la période et atteignent même régulièrement des niveaux très bas. Les premiers assecs et ruptures d’écoulement sont observés, dès fin mai. Leurs nombres augmentent ensuite jusqu’en fin septembre pour atteindre 31% d’observations en assec et 6% en rupture d’écoulement. Seuls 3 départements, Finistère, Territoire de Belfort et Val de Marne, ne signalent aucun assec. L’année 2019 est la plus critique depuis la mise en place du réseau Onde en 2012.
Les barrages ont commencé l’année avec des taux de remplissage bas. Malgré une amélioration entre janvier et juillet, ils terminent l’année à des taux de remplissage inférieurs à 60% pour une majorité d’entre eux.