La pluviométrie, contrastée régionalement, a été, en moyenne sur le territoire, conforme à la normale. Depuis début décembre, avec le retour des passages perturbés, la sécheresse des sols superficiels sur un large quart nord-est du pays s’est atténuée. Cette sécheresse qui a concerné de juillet à décembre les régions du Massif central aux frontières du Nord et du Nord-Est a présenté un caractère exceptionnel, impactant la ressource en eau.
L’Europe centrale et l’Europe du Nord jusqu’aux pays scandinaves n’ont pas été épargnés par le déficit de pluviométrie depuis l’été et par la sécheresse des sols superficiels, localement sévère en Allemagne, Pologne et dans les Pays Baltes.
Le niveau des nappes au 1er janvier est hétérogène d’une région à l’autre. La situation reste identique depuis le mois de novembre. Cette situation n’est pas très satisfaisante pour cette période pour laquelle on observe généralement une première incidence de la recharge hivernale.
La tendance d'évolution du niveau des nappes traduit, en ce début de période hivernale, la phase de bascule entre baisse et hausse des niveaux. Le phénomène est cependant tardif. La situation s’améliore sensiblement pour l’hydraulicité des cours d’eau bien qu’il reste encore près de la moitié des stations observées avec des valeurs anormalement faibles pour la période de l’année.
Au 10 janvier, 1 département a mis en œuvre des restrictions des usages de l’eau. Ils étaient 5 en 2018 et il n’y en avait pas à la même date en 2017.