Repère > Milieux humides
Notes : évaluations réalisées à dire d’experts ; la caractérisation de l’évolution prend en compte des critères d’étendue du site et d’état de conservation général des milieux humides présents.
Champ : 132 sites localisés en métropole et outre-mer.
Source : MEDDTL/SOeS, enquête nationale à dire d’experts, 2011
Les milieux humides (marais, tourbières, vasières, forêts alluviales…) se situent à l’interface du milieu terrestre et du milieu aquatique et sont caractérisés par une biodiversité remarquable. Entre 2000 et 2010, 47 % des zones humides enquêtées se sont dégradées plus ou moins fortement, 42 % sont restées stables et 11 % se sont améliorées. Ces tendances sont dues davantage à la détérioration de l’état de conservation des milieux qu’à la régression de leur étendue. Les causes sont multiples : drainage, événements climatiques exceptionnels, urbanisation, ou prolifération d’espèces envahissantes.